qui sommes-nous ?


A la base du projet, il y a Philippe Coupé, 58 ans, Belge, ex-prof de Lettres, lecteur à la Faculté des Lettres de l'Université Babes-Bolyai de Cluj-Napoca. Amoureux du pays, il y vagabonde, organise et guide, dès 1996, des groupes de touristes francophones dans le delta du Danube et dans les Carpathes : randonnées, hébergement chez l'habiant, ornithologie, observation des ours, balades à cheval. C'est en reconnaissant un circuit de randonnée à cheval qu'il découvre le site de Malin. C'est le coup de foudre. Il l'achète en 2000, commence les travaux en 2007 et s'y installe en 2009.

Hélas, il est atteint de la maladie de Parkinson, celle-ci s'aggrave et, en 2014, devant les problèmes financiers, l'isolement physique et le déclin de ses forces, il jette l'éponge et cherche activement un partenaire.

Celui-ci se présentera sous les traits de Rémy Pasti, un jeune trentenaire de Mons qui, tombé également sous le charme, décide de regrouper autour de lui un groupe de volontaires et de reprendre le gouvernail de la ferme. A partir de mars 2015, Rémy, Coline, Benoît, Ludo, Pierre et Laetitia occupent l'endroit et s'adaptent à leur nouvel environnement : autre culture, autres moeurs, barrage de la langue, milieu rural à découvrir, exigences des tâches nouvelles, le jardin d'Eden réclame de l'assiduité et de la discipline. Après l'euphorie d'un été marqué par de nombreuses visites, le bilan est un peu amer. C'est le temps des interrogations.

Philippe désirerait assurer la pérennité du lieu avant de s'y retirer complètement. Il voudrait donc consolider une structure juridique autour d'une association qui sera composée de gens mûrs, expérimentés chargés de conduire la barque. Redéfinir les objectifs et les tâches de chacun, un calendrier, des ressources humaines et financières et reprendre contact avec le public en 2016.

Nous avons maintenant l'électricité et l'alimentation en eau semble être résolue. Il nous faut résoudre la question de l'hébergement décent des résidents et redonner à l'ensemble un profil plus fleuri pour reprendre, en 2016, le programme d'activités avec le public. Nous allons y travailler.

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